jeudi 4 juin 2009

Qu'est ce qu'un titre finalement.

Je me demande quel est l'intérêt de tenir un blog à 17 ans. Le tenir, le lâcher, le délaisser, le balancer, le serrer très fort...
Depuis que j'ai découvert que la poèsie consistait en la personnification des choses ecetera, de tout ce qui n'est pas, justement, une personne ; j'ai tendance à remettre en cause la convention littéraire.
Pour le bac blanc, j'ai eu 11 en éco, et 10 en histoire. Je m'en suis pas trop mal sortie en fait, pour de l'improvisation de noctambule. Hmmm, en ce moment je pense à écrire un roman, ou un début, surtout. J'ai des idées occasionnellement. J'ai peur de commencer pour ne pas finir. Quoi que, je crois que j'ai commencé mais je devais pas être nette parce que j'en suis pas sûre. (checking) en effet j'ai commencé, mais pas par le début, je crois que le travail le plus chiant de l'écrivain, ou du moins de moi, en tant que romancière, ça serait de structurer le texte multi-pages que j'imagine écrire. J'aime pas les projets, j'ai tendance à les jetter à l'eau avant qu'ils n'y tombent d'eux-mêmes, j'aime pas les déceptions. Bref, ouais en effet j'ai écris un truc, une demi page (de cahier A5, soit 4 lignes...non 10), j'étais tellement stone que...Bref.
En réalité je n'ai pas peur de ne pas finir, c'est plus complexe, j'ai peur de ne pas prendre autant de plaisir à écrire que j'en prendrais à le lire dans mes rêves les plus fous. Je sais pas, je crois que le travail d'écrivain relève du plaisir d'inventer une histoire, mais en réalité, cela prend tellement de temps, d'heures, qu'on écrit pas grand chose, ou alors, on a pas la patience pour prendre son temps. J'ai peur de commencer à écrire, et de ne pas prendre de plaisir à la tâche.

A part ça, j'ai vu 2 films dernièrement.

Apocalypse now : waou un enfer terrible, l'enfer ! Nonobstant une B.O superbe (je sais, une chanson, ou presque, the end...) D'ailleurs en évoquant les Doors, j'ai un zippo "Jim Morrison" sérieusement c'est cool, vraiment, tu le tends avec le sourire aux inconnus, puis tu échanges un regard compréhensif, puis tu repars en fredonnant "come on baby light my fire....". Pour revenir au film, je dirais que c'est un bon film que je n'ai pas aimé. Oui, en ce moment je fais la distinction entre ce que j'aime et ce qui est bien (et inversement). Je tend à un idéal objectif... En gros, il est chiant (3 heures de ballade au vietnam...très peu d'action....). Mais bon, c'est comme du Gus van Sant, ça reste un bon film.

Seven : Un cauchemard (surtout regardé tard la nuit). Un bon film américain, pas trop hollywood-made. Et puis bon Brad Pitt c'est pas un acteur de téléfilm français... Et puis bon, parce que ça cite Dante, Canterbury, Sade etc, c'est cool, puis la fin est surprenante...vraiment. Enfin, ça m'a surprise. Certes, le vieux clichés du vieux flics (M.Freeman) qui n'aime pas le bleu, (pas si bleu que ça), et qui finit par l'apprécier...enfin, difficile de faire original dans un rapport pareil...Nevermind. Lui par contre j'ai aimé, et je pense aussi que c'est un bon film. En tout cas, jme suis pas fait chier pendant les 2 heures...Et ça faisait bien longtemps que ça n'était pas arrivé (ouais j'ai aussi vu Taxi Driver, mais je sais plus ce que j'en pense à part que c'est long aussi)

mercredi 20 mai 2009

Mes mains rougissent quand elles t'éffleurent.

Cela fait 36H que je n'ai pas dormi. Dans une heure j'aurais battu mon record. J'ai bu 4 cafés, 4 red bull, bu une moitié de bouteille de vin blanc, 2/3 d'une bière, fumé sûrement plus de 40 cigarettes. Fait 8 heures de bac blanc. J'ai un peu mal au dos mais sinon je suis au top. J'ai eu un coup de pompe ce matin en DS d'éco, mais après le café du midi, ça allait. Puis là avec le soleil, je suis plutôt en forme, en fait, speed, et je tremble un peu. J'ai fait le ménage dans l'apparte dévasté par une nuit de non-sommeil. J'ai mangé dla pizza froide à 6 heures du mat', regarder le lever du soleil au dessus du crématorium. Découvert que l'épicier au bout de la rue avait un flingue dans sa caisse (de magasin). Je vais le voir mercredi prochain ( pas l'épicier, mais, le dieu... qui croit pas en Dieu). Je l'ai vue hier, et c'était pitoyable (voilà j'ai enfin trouvé le mot).

Nuit blanche, bac blanc, légende de la carte de géo blanche, vin blanc.

Carte qui ressemble au signe darty genre rouge et jaune. Et disserte d'histoire en prose sur la construction européenne dont j'ai inventé les étapes. J'ai triché trop tard en éco, ce qui fait que j'ai du refaire toute mes réponses aux questions de synthèse, ce qui fait que j'ai mis "ETC" à la fin de ma synthèse au lieu d'y mettre ma conclusion (alors que j'étais plutôt fière de ce que j'avais fait).

J'écoute les chansons d'amour en boucle, ainsi qu'Elvis Perkins dont je vais d'ailleurs vous faire partager une ou deux chansons.

A 6 heures du mat', je lui ai relu toutes les conneries que j'ai écris dès 10 ans, et c'est drôle, mais... C'est grave.

J'ai eu quelques délires en plein bac blanc je fredonnais "au clair de la lune" et griffonais, non coloriais au rythme de l'épilepsie de ma jambe. J'ai essayé de tricher en hist-gé aussi mais j'avais ni les bons cours, ni les bonnes fiches.

Tout à l'heure j'ai regardé mes mains comme d'hab' et j'ai trouvé qu'elles étaient bien rouges. Je me demande si c'est la fatigue, d'ailleurs, mon visage aussi, bizarrement, est comme celui d'un alcoolique, les vaisseaux sanguins s'entremêlent d'une façon pas jolie. Mais du coup j'ai presque l'air bronzé.

Je suis rentrée en Velov', et j'avais pleins de délire, c'était bon. Et puis j'ai du parler anglais à un Anglais qui ne savait pas trop pourquoi il n'arrivait pas à prendre une carte à la borne. Et j'ai trouvé que je parlais bien, et rapidement, j'étais fière de moi. C'était presque naturel. Je fais des mimiques bizarres dans l'état où je suis.

Je crois que je vais ressortir ce soir. Qui sait l'heure à laquelle je me coucherai... Un café sera sûrement indispensable un jour où l'autre. Enfin, je crois que demain c'est férié et que je dormirai, peut-être...

Bon, j'ai cours de guitare, j'arrête là ma burroughry... (si jamais tu comprends ce néologisme, je t'épouse tout de suite.)

Elvis Perkins - Shampoo (plus lyrique, tu pleures.) :
http://www.zshare.net/audio/602874762f27bda6/

Elvis Perkins - Ash wednesday :
http://www.zshare.net/audio/602879872219ebd8/

mercredi 6 mai 2009

Le monde de Sarko.

Selon Le Canard enchaîné du 6 mai, des policiers en civil ont volontairement provoqué les gendarmes mobiles chargés de disperser la fin du cortège du 1er Mai à Paris, place de la Bastille.

'Une demi-douzaine d'encapuchonnés, baskets aux pieds, crânes rasés et bardés d'autocollants 'Casse-toi pauv'con' ou 'Rêve général', volent au secours de leurs camarades zonards', 'un groupe de jeunes punks' qui se trouvaient sur les marches de l'Opéra-Bastille, raconte le journal. La tension monte, les interpellations aussi, 'sauf la demi-douzaine de provocateurs qui réussissent à s'évaporer. Et pour cause', souligne Le Canard.
L'hebdomadaire satirique déclare disposer de photographies de ces 'chauffeurs', sortant peu auparavant 'deux par deux, de fourgons de police stationnés boulevard Richard-Lenoir'. Du côté de la préfecture de police, on ne nie pas les faits. Ces policiers en civil qui traquent le flagrant délit, quitte à le susciter, font partie d'une 'compagnie de sécurisation', créée officiellement en 2005 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, afin de 'protéger les manifestants' contre les casseurs à l'issue des manifestations lycéennes. Depuis, cette compagnie a écumé d'autres manifestations et, selon le journal, 'il est question d'en créer d'autres ailleurs en France'.

mardi 5 mai 2009

Photos diverses et d'hiver.

Montpel'
Lyon (2008)

Deux personnes def' en cours d'anglais = des éléphants.



Le ciel est la chose de la nature que j'admire le plus.

Retournons en enfance, soyons narcissique.


Qui suis-je ?


(Je vous passe des informations sur mon identité, ça n'apprend rien sur moi)

Bio résumée :
Je suis née, et je vis depuis une dizaine d'année.

Quelque chose d'introuvable avec Google :
Une gaufre.

Mon superpouvoir :
Capacité à rêver mieux que n'importe qui.

Centres d'intérêts :
Littérature, poèsie, les fleurs, le dessin, la photo, le cinéma, les cigarettes et certaines drogues, la musique, ma guitare, la couette de mon lit, ma chambre, mes écouteurs d'IPOD (bleu turquoise), mes mains, le théâtre d'improvisation, le ciel et les étendues d'eau. (easy, il suffit de s'assoir à son bureau et de regarder autour de soi...)

Livres préférés : Lolita de Nabokov, Les enfants terribles de Cocteau et le loup des steppes de Hesse.

Films préférés :
"Orange mécanique" de Kubrick,
"depuis que je me suis disputé (ma vie sexuelle)" de Depleychin, non tous les Depleychins.
"Citizen kane" d'Orson Well.
Ah oui, et "léolo" de je ne sais qui, et aussi "le bonheur a encore frappé", de je ne sais pas non plus.
Et "control".

Musique : Oh non...Je suis pas un personnage de "haute fidélité".

Ma plus grande peur : Moi-même. (Unique)

Liste non exhaustive.


Quelque chose à ajouter ?

"Vous ne trouvez pas que c'est une question saugrenue que de demander aux gens qui ils sont? C'est sans doute pour cela qu'ils répondent à coté de la question: nom, prénom... Mais ce qu'ils sont réellement, hein, réellement, au fond d'eux même, ils le taisent, ils le cachent soigneusement!" (J.Prévert).


Allez, une petite énigme pour le fun :
Je suis plus puissant que Dieu.
Je suis plus méchant que le diable.
Le pauvre en possède.
Le riche en manque.
Et si vous me mangez, vous mourrez.
Qui suis-je ?

samedi 2 mai 2009

Il est inatteignable.

Petite anecdote : hier, je faisais du baby sitting, les enfants étaient couchés et j'écoutais mon mp3 tranquillement. Lorsque soudain l'envie d'écouter wicked game de C.Isaak me prend. Suite à la dernière note de Mon ego de -M-, j'entreprend d'attraper mon Ipod pour chercher la chanson que je souhaite donc écouter. Mais au même moment, le son voluptueux de la guitare de wicked game traverse mes oreilles. Quelle joie incrédule me paralyse pour un temps ! C'est le genre de truc qui seulement lorsqu'il vous arrive, vous choque, vous rend sacrément perplexe. Là particulièrement, surtout quand on sait que son Ipod contient 1500 chansons, et qu'il est en mode Random, donc, va imaginer le hasard qui te tombe dessus. Merci Dieu.

A propos de religion, j'aimerais vous faire part d'une autre anecdote survenue cette après midi. Je me promenais dans la rue, profitant du soleil. Lorsqu'une femme de la quarantaine avec un fort accent et les yeux bleux, commença à me brancher sur un convertissement religieux. Prise de curiosité et de compassion, j'écouta ce qu'elle avait à dire.

Elle commença par me raconter comment elle était dans sa jeunesse. Elle buvait de l'alcool, et blablabla. Je lui fis un petit discours lui expliquant que l'alcool et les autres drogues étaient une invention de Dieu, mise à la disposition des hommes et qu'ils ne pouvaient donc constituer un pêcher. Et que, par ailleurs, Jésus avait offert du vin à ses sujets...
Elle rétorqua que c'était pas du vin, mais du jus de raisin (et ben alors !).
Je changea la conversation de direction, puis tenta de la convertir au bouddhisme, grâce à de nombreux arguments puisés je ne sais où sâchant que j'ai de très maigres connaissances sur le sujet. Je lui vantais les avantages du Bouddhisme, elle m'écoutait, mais incapable de pragmatisme, elle répondait "oui c'est vrai, mais Jésus...". Elle finit par dire que seul par le christianisme, mon âme pouvait être sauvée, alors que "les autres Dieux, comme Bouddha en étaient incapables...". Mais oui...
Je sus par la suite qu'elle était suisse, mais écossaise... Ahaha, charmant. Elle veut me convoquer à une réunion demain, je lui ai filé mon numéro, je sais pas trop pourquoi, de toute façon, je n'ai aucune intention d'aller me fourrer dans un groupe d'évangéliques tarés qui pense que le salut n'est possible que grâce à l'amour du petit Jésus. Vive le bouddhisme (du coup, vu que j'ai peut-être dit des conneries sur le sujet, je ferais bien de me renseigner et de lire la bible bouddhiste, je sais pas si ça a un nom....).
Après être partie, j'ai remarqué que mon chapelet reposait bien en évidence sur mon tee shirt, j'ai aussitôt pensé qu'elle avait dû me trouver ambigüe, étant donné que :

1. j'ai commencé par lui faire comprendre que je ne connaissais rien à la religion, que je n'avais jamais prié, et que je ne croyais pas en Dieu.
2. Je lui ai finalement ressorti quelques connaissances sur le sujet. Dont un joli lexique religieux.
3. Je lui ai avoué avoir fait partie des scouts, et donc avoir eu l'occaz de lire la bible.
4. Je portais un chapelet, sans croix.

Et finalement, je me suis dis que c'était bien bête de ne pas lui avoir raconté la petite anecdote où, une nuit, en allant aux toilettes la croix de mon chapelet et donc Jésus s'était échappée au fond du trou. Scintillant au clair de lune d'ironie et de symbolique affolante. Mais, bon je l'aurais chagrinée en affichant une évidente attitude moqueuse à l'encontre de la religion.

Edit : J'avais marqué jus de "raison" au lieu de jus de raisin...Lapsus divin.

vendredi 1 mai 2009

Tout est objet à combler le vide.

H., beauté du cours de sport.

Il m'a d'abord regardée le ballon de basket coincé entre sa main et ses hanches. L'air d'attendre quelque chose à la ligne des 3 points. Il a dit quelque chose, à un autre. Puis tandis que je le regardais perplexe, sûrement les yeux en forme de point d'interrogation. Il s'est mis à rire, un rire d'enfant. Et moi aussi sûrement, parce que quand il me regarde je souris minimum oblige. Et puis parce que la situation était étrange. Auto-suffisante. On avait trouvé notre nuage d'incompréhension, ou le rire nerveux était l'atmosphère. Ca a duré, je sais pas, 30 s. Il me semble qu'on s'est envoyé des "quoi ?" qui redonnait de l'énergie à notre rire. On aurait sûrement pu rester dans cette situation longtemps, mais j'ai craqué, j'ai détourné les yeux puis je suis passée à autre chose. On avait vraiment l'air con, et c'est ça qui était beau. Un moment bullaire où le monde semble composé de deux êtres, une espèce de bi-solipcisme.

A un autre moment, celui qui m'a convaincue que la vie cernée de barbelés, qu'elle n'est pas fermée à tout.
On était assis sur l'herbe, H. était derrière, discutait avec un autre gars, et moi j'écoutais bien sûr, prête à intervenir, à m'intégrer dans la discussion à tout moment. Je suis restée sur le cul. Il savait que je [pouvais] l'écouter (pas pour ça). Il a dit : y a que P. qui est belle (en comparaison avec les autres filles du groupe basket). Et P. c'est moi. J'ai pas m'empêcher de me retourner pour le remercier d'un sourire. Ouais, je sais, on ne peut qu'être émoustillée quand l'un des plus beaux mecs du lycée vous fait un compliment.
Je n'ai rien dit de plus qu'un message facial.
A part lorsqu'à la suite où les deux mecs se moquaient gentiment du thème des conversations des filles en caricaturant la chose. Je me suis prononcée en caricaturant celle des mecs. Par la suite, je me suis "mise en valeur" en annoncant que les filles présentes du cours était les pires de ma classe, vraiment. (sujet de conversation parlant...).

Le cours finit, j'ai attendu qu'il se change au lieu de me précipiter dans le métro. J'ai noté l'arrêt où il descendait (pas loin de chez moi), puis je l'ai revu avant 14H, en face de moi, tandis que je fumais ma cigarette a soleil accoudée à la barrière. Je suis triste que les cours de sport soient si éloignés les uns des autres (une longue semaine...), puis qu'ils finissent bientôt. Deux heures par semaine c'est peu comme occasion pour parler à quelqu'un. Et j'ai peur de tricher.
Surtout que je ne souhaite pas sortir avec lui, ça ne pourrait que échouer. A cause de la dichotomie de nos mentalités. Je suis sûre qu'il manque de sensibilité.



(Pour moi-même : après en avoir aimé tant d'autres, je trouve que les chansons sonnent bien hétéro à ct'heurs.)

jeudi 30 avril 2009

Je ne suis plus malsaine.

Pas de boulôt, du soleil, le long-week-end, j'aime les fleurs et j'ai de l'inspiration onirique dans l'écriture, je suis apaisée, mes énergies de Karma sont équilibrées, je fume peu, je bois de l'eau (une fois par semaine), je ne grignote plus, je n'ai plus d'exéma (mon dieu l'orthographe), ma mère écoute les smiths, Barbie a 50 ans, j'ai retrouvé un magazine nommé "7 à Paris" qui est plus vieux que moi de quelques mois et qui commémore les 30 ans de la mort de Morrison, j'aimerais être assise contre le Joshua Tree avec pleins de potos [néo]hippies qui chantent des reprises de MGMT, oh non, pardon des Beach boys, Kate Moss sort un livre de recettes, Marion Cotillard va être la petite amie de Di Caprio dans un film tourné cet été, j'ai rangé et redécoré ma chambre, j'ai pris mes positions et je souhaite la légalisation de toutes les drogues (mais avec taxations horribles chères et contrôle de la qualité)... ETC

La religion fait de la crise et de l'inflation un bon business.

En effet.

Donc.

Je collectionne les chapelets, et justement y avait ce genre de magazine qui sort en bureaux de tabacs avec un petit objet. Et genre faut tous les acheter car sinon, frustration... Et là, à l'occasion, grâce à mon ingrate de Télé, j'avais pris connaissance de numéros et chapelets de Saint Marie, saint georges et saint (attendez je vais vérifiez sur l'étiquette) Alors ci-dit :
-Rosaire de ST vierge Marie
-Rosaire de ST thérèse de lizieux. (celui qui est déjà cassé, ayant été porté deux fois)

Il est bien connu que ces trucs là coûtent genre 3 euros au début, puis 5, 7 aux deux, troisième numéros et plus... J'avais arrêté de les acheter, puis là, au bureau de tabac, achetant gentiment mes filtres, la vendeuse me dit que "la femme ne le achète plus, donc si tu les veux..." et moi "le prix ?" " 9 euros 90 cent...quelque chose comme ça"

Oh my god... Même si je sais que c'est des trucs bidons en plastiques (et justement d'ailleurs) qui valent pas 10 centimes, j'ai trouvé que la religion devenait du luxe, de la haute-culture...

Bref, vive le printemps, les pauvres, et les brocantes.

J'ai enfin finis Kafka. Mais c'est affolant, je m'étais arrêté, non pas à la 100 ème page, mais à la 243éme. En fait, j'avais du mal à le finir, mais il me restait genre à peine 40 pages à lire (si on compte pas les chapitres inachevés et retirés...).
J'ai remarqué ça quand j'ai constaté que y avait deux monsieurs bizarres qui emmènaient Joseph K. on ne sait où, puis un moment, une lumière illumine mon incompréhension, et face aux lignes qui s'alignent, je découvre le mot "poignard" ou un truc comme ça, puis je sens l'odeur de la fin.
Dans un terrain vague, Joseph K. est abattu "comme un chien". Sacré livre. Quelque part, on sent que les chapitres qui vont de l'interrogatoire du début à la mort subite à la fin sont un peu comme des meubles sans flux narratoire.
Et aussi quand j'ai constaté que y avait 100 pages de "notes".

Cette situation, quand on abandonne parce qu'on n'ignore la fin, alors que celle ci est toute proche. C'est un peu comme dans Gerry de Gus Van Sant ou le beau Casey Affleck meurt sous les mains de Matt Damon à deux pas de la route... Après une sale traversée du désert. Enfin, bref, Le procès n'était pas une question de vie ou de mort pour moi... Même si c'était quelque part une symbolique petite mort de lecture.

Savez-vous que little death c'est le moment après l'orgasme (chez les anglais). La petite mort...

Et sinon, vu que ça corrole à "a little death around the eye" de Peter, si jamais y a un fan qui passe par là et qui comme moi zone de temps en temps à la recherche de bons inteviews traduits voici en un :

http://www.youtube.com/watch?v=HwhaeYu5A7E


>L'humour de Peter qu'en tant que monolingue on peut rarement percevoir se reflète quand même ici assez bien genre à 4min20 à peu près, avec l'histoire de son premier poème "Bedhead..." puis à la fin. Bonne vision.

samedi 25 avril 2009

Mes articles sont trop longs.

Et ce n'est qu'un constat.



Inspiration, inspiration... Maintenant que je ne suis plus amoureuse de personne, enfin je crois, je me demande comment la vie va être, de quelle couleur elle sera. (Si couleur il y a, car demain il pleut, je hais définitivement les dimanches.) Demain, aussi, j'ai une explication de texte de philo à faire. Je voudrais pas juger sans connaitre mais un philosophe qui s'appelle Alain-tout court, ça m'inspire pas trop.


Maintenant que je ne suis plus amoureuse de personne, je me demande si ce que j'écrirai sera coloré.

Je me suis soustraite à toute dépendance, sauf peut-être la cigarette et que sais-je, ça fait bien 6 mois au moins que je n'ai pas essayé de ne pas fumer pendant une journée. Enfin, j'ai aussi tester ma dépendance physique y a pas longtemps, et il semble que je me suis stabilisée à 3 cigarettes par jour. Enfin, après ça varie. Dépend de l'heure à laquelle je me lève, je me couche. Genre quand je dors toute la journée, je ne fume que 3 cigarettes. Enfin bref, mieux ne vaut pas y penser.
J'ai fumé au moins un join tous les jours pendant 1 mois, et deux jours ont passé sans que je n'en fume, et ça ne me manque pas. Tout va bien, il n'existe pas de dépendance possible, du moins physique à ce genre de "drogue".

Je joue Salome à la guitare. Et je regrette de ne pouvoir m'empêcher de chanter à la façon de Peter. Plus tard. Si un jour je me l'approprie. (Si j'ose.)

J'ai finis un livre mercredi (que j'étais censée rendre à la bibliothèque depuis 4, 5 jours, vive les amendes.) J'ai mis environ 2 heures pour lire 70 pages, et c'était écrit plutôt gros, mais j'écoutais de la musique, mais c'était un livre euh...comment dire, sur les guerres (de demain) donc économico-philosophico-politique. C'est long, de lire. Et je ne vois bientôt plus la couverture du procès, tellement que la poussière s'épaissit (je le dis, une fois, entre parenthèse mais c'est très important : J'exagère souvent !). Nan en réalité, il n'est même plus sur ma table de nuit, je crois, je devine qu'il est rangé dans son tiroir parmi une pile d'inrocks vieux comme l'année 2009, non-lus et "en attente".
Ah oui, j'ai pas précisé, mais sous cet angle, "J'ai finis un livre mercredi" pourrais ressembler au célèbre dicton (qu'est ce qu'il est moche ce mot..(dicton).) "j'ai mangé une pomme hier". Enfin, je ne sais pas si ce que je vais ajouter va redonner une auréole d'intérêt à ma déclaration mais bon...
> Ca doit faire, euh, je sais pas, 6 mois, que j'avais pas finis(lu) un seul livre, ou 4, ou 3 ou 5 enfin bref. It's been a long long time.


C'est bien, quand on est pas amoureuse, on a l'impression qu'on a plus rien à faire que ce soit matériellement (les devoirs) ou immatériellement (rêver et écouter de la musique en pensant à X). Alors que JE SAIS que j'ai plein de boulot pour la semaine prochaine.


Mes articles sont trop longs. Donc j'arrête là même si je pourrais continuer encore longtemps à blablater sur...

Sur quoi en fait ?

mardi 7 avril 2009

Quand la musique brûle la littérature.




Conseils pour les citadins : Il ne faut pas aller voir les navets, il faut les manger.

Entre deux verres de Diabolo grenadine et quelques cigarettes, j'ai décidé de m'attarder sur un point évidemment artistique.
En effet, j'ai enfin compris quelques jours auparavant pourquoi j'avais tranquillement cesser de lire. Je me rappelle avec nostalgie cette époque où je lisais 10 livres -empruntés à la bibliothèque pour enfant- en seulement deux semaines. Et que lorsque j'y retournais, je me disais, "ah non celui la je l'ai déjà lu, celui la a l'air nul" J'avais le sentiment d'avoir fait le tour des rayons destinés aux enfants et adolescents, ce qui me rendait particulièrement fière. Puis, vint à mon entrée au lycée, un face à face avec la réalité et la littérature. Sûrement un des premiers livres digne de "la grande littérature" que j'ai lu fut "le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde - l'homme mystérieux aux citations de mon enfance dont j'avais enfin percé le secret de l'existence-. Ce livre fût un coup dur à ma conscience, fini les histoires simples à comprendre, le vocabulaire enfantin, les descriptions simplicistes et prosaïques. J'avais découvert le livre pour adulte. Ainsi j'ai commencé à m'attaquer à des livres, compliqués. Même, presque, j'oubliais les romans pour m'interesser aux livres qui complèteraient ma culture. J'ai donc lu des livres sur les sectes, les drogues, une éloge de Shopenhauer écrite par Nietzsche dont, malgré moi je n'ai rien compris du tout. Trois ans après, cette obligation de lire des livres utiles me hante encore. J'ai du me taper "l'imagination" de Sartre, et je m'en veux encore. Non sérieusement, je commence à prendre du plaisir à lire ce genre de livre.
Puis, je me suis redirigée vers les romans, en commençant par les chef-d'oeuvres du début du XXième siècle, Hermann Hesse (le loup des steppes), Boris Vian ( "et on tuera tous les affreux", "l'arrache-coeur", etc, j'oublie toujours les titres de ses livres), Nabokov (Lolita), Kerouac, Hemingway, ah oui et très important : "les enfants terribles" de J.Cocteau. De la grande littérature, et pourtant facile à lire, ou presque.
Puis un jour, j'ai décidé de ne plus emprunter de livres à la bibliothèque car la frustration de ne pouvoir les finir devenait trop grande. un nouveau facteur anti-lecture fit son apparition : problème de temps. D'ailleurs c'est l'une des plus pertinentes raison retenue à ce jour pour expliquer mon déclin littéraire.
Puis un jour, je décida de ne lire désormais que les livres qui prenaient la poussière dans le petit meuble qui nargue mon lit de l'autre côté de ma chambre. Après quelques lectures, un livre atterit sur ma table de chevet "le procès" de Kafka. Non pas qu'il fut si compliqué qu'on l'eut dit, mais au bout que quelques pages, peut-être plus de 100, mon intérêt se détourna de lui.
Il prend maintenant la poussière sur ma table de chevet.
La problématique est : si ce n'est pas le problème du temps qui n'est qu'une vulgaire excuse, quelle est alors la raison à ma lassitude de la lecture ?

J'ai trouvé, il y a quelques temps, deux arguments y répondant. L'un, faiblard, même si notable, concerne le fait que le soir je préfère rêver/dormir que lire. Le sommeil ayant pris une place croissante dans mon existence depuis quelques temps. Et l'autre celui qui m'apparut comme une révélation est que la musique a prit la place de la littérature au niveau de mes passions/loisirs favories. J'y accorde donc une importance nouvelle qui empiète fortement sur mon amour des mots et des phrases. J'ai du passer 4 heures y a pas si longtemps à supprimer des musiques execrables de mon IPOD (grand foure-tout) genre fall out boys, thin lizzy, des démos crasseuses de pete doherty, biffy clyro et autres. Pour pouvoir enfin y introduire des listes contenant le nouvel album grandiose de Peter Doherty, du Beirut (dont je parlerai par la suite), du Damien Saez, du Steve Harley & the cokney rebel, du small faces, du jam, du national, du vitalic etc... Le temps est passé extrêment vite. Comme au cinéma. Tout ça pour dire, qu'écouter de la musique me prend trop de temps. Surtout qu'elle a un avantage évident sur la littérature, c'est que je peux écouter de la musique en écrivant, mais surtout en rêvant. Je peux pas lire et rêver, ou lire et écouter de la musique (sauf parfois sous conditions). Voilà tout l'hégémonie de la musique, qui empiète sur mon amour de la littérature, un peu triste.

Beirut. J'aimerais vous parler de ma redécouverte de Beirut. Fantastique. Le chanteur dont j'ignore le nom, une voix, qui te prend aux tripes, qui te fait vibrer. Du coup j'ai trouvé quelle est ma deuxième voix préférée aprés celle de Peter D. (qui est d'ailleurs au top 1 à tout les niveaux...). En fait, j'étais très inspirée hier soir quand je pensais que j'allais parler de mes retrouvailles avec ce groupe, puis là, non, rien à dire.
Bref, je suis persuadée qu'il y a quelque chose qui vous échappe dans la musique, certains sons. Voici "a sample" de ce qu'il vous manque (sans prétention bien sûr =) )


Pop traditionnelle, transcendante, intercontinentale :

Beirut - Nantes

(la chanson qui m'a découvert Beirut)

Electro punk à gorge brûlante (des Français !) :

You love her coz she's dead - Superheroes

(A écouter uniquement, si vous appréciez le genre Crystal Castles)

Des mélodies formidables au son naze de années 60 :

The beach boys - I get around

(J'espère que vous connaissez)

Texte du meilleur song-writer Français :

Damien Saez - Je veux qu'on baise sur ma tombe

A écouter, les larmes aux yeux :

The Jam - English rose

Parce que les reprises valent parfois mieux que leur original :

The smashing pumpkins - Dancing in the moonlight
(Reprise de Thin Lizzy)

Rien de bien rare ou inédit la dedans. (Pas cette fois)

lundi 6 avril 2009

argh

C'est moche cte mise en forme, quelqu'un pourrait il me dire comment on fait pour que son texte ne soit pas comprimé sur 3 cm ? C'est illisible.

Scène de théâtre comtemporien.

(Deux personnages, face à face)


"Tu m'aimes ?"
"Nom"
"Ah"
"Nom ?"
"Quoi ?"
"Nom ?!"
"C'est bon j'ai compris, tais-toi, merci"
"Nom !"
"Arrêtes !"
"Nous nous malmenons."

[Il est content pour rien]

Ils s'aimaient mais ne se comprirent pas. On peut dire qu'ils étaient en désaccord. Blague à part, le fait est qu'elle partit et qu'il ne su jamais son nom.

Les dunes.

Enterrez-moi sous les dunes. Je ne vois plus. L'ombre me couvre et dans mes rêves les plus obscures, une fragile lumière m'observe. J' y vois la prunelle de tes yeux azurs, ciel d'été. Et la brise fraiche envole mes idées. Qui s'éparpillent. Quelle est cette lumière ? J'ai acheté une porte à mon esprit. Des portes vers d'autres mondes. Depuis, il sourit tout le temps. Il se moque. Le ciel est flou. Selon la persistence de notre regard, il est soit bleu clair soit blanc. Il semble être droit et descendre comme une face de toit. D'un toit pardon. Et la lune ? Elle pleure, la nuit est sombre et les étoiles boivent du vin. Mon esprit s'éclaire. Je suis une vache à bière. A prière. Espace stellaire. Univers. Je suis une vache à vers. Mes pensées me transcendent. Mes nerfs se tendent. Je pense à toi. Le clocher derrière la vitre ressemble à une croix. L'église à un sanctuaire tombal. Et ma tête tourne à un rythme infernal. Je ne peux pas me suivre. Une rivière. [La rive d'une ère s'éloigne progressivement]. Je ne m'intercepte pas. Je me noie, c'est un tourbillon. Ou un twist. Danse. Mon âme danse, mon coeur a le mal de mer. Ma conscience, le mal de l'air mais les nuages la rassure, lui disent "ça passera, ce n'est que passager". Et elle répond : 'mais je ne veux pas être passagère, posez cet avion par terre!" ; "Impossible, on a l'habitude des gens comme vous. Nous, nous nous effondrons en pluie, vous, vous attrappez la folie". "NON" et ce sera son dernier mot. Ma conscience s'est évaporée. Je sens l'orage, le tonnerre, les éclairs, la tempête. Mes larmes pleuvent et s'écoulent sur mon visage. Des rivières. Et j'attends. Que mon canoë passe toi et tes yeux voilés. Les portes d'un labyrinthe. Et je ne sais pas où je vais, je ne sais pas où je suis. Je ne sais plus qui je suis. Et j'aime. Unilatéralement, à l'absolu. Je sens ton essence. Et je la convoite. Il me faut tout te voler. Pour que tu n'ai plus rien. Et que je puisse t'accueuillir, faire de toi mon invité. J'ai besoin de toi. Pour que tu soignes mon coeur brisé. Tu sais ce que c'est. Mais tu ne parles jamais d'amour. Tu es muet. On t'aimait. Pourquoi ? Qu'attendons-nous ? Pour nous revoir. Boir. S'asseoir au sommet de la Terre. Regarder les gens ici bas marcher et pleurer. Attendre. Pourquoi ? Nous ? Toi ? Moi ? Que fais-tu ? A qui penses-tu pour ne pas penser à moi ? je suis.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime...

Tout simplement, toi uniquement. Je me taris.


Même jour, plus tard.

Ma mère m'a encore demandé : "qu'est ce tu as ?" Question à laquelle on ne peut pas répondre. Puis "je vois que ça va pas". Mais je vais où ? C'est pas ce que j'ai qui n'est pas, ni où je vais, c'est ce que je suis qui n'est pas. Mon esprit est l'antre d'un chantre. C'est certes luxueux mais bordellique. [C'est l'antichambre de quelque chose]. Je ne peux me comprendre même après un nettoyage de printemps. Je suis foutrement vide, je ne suis pas. Certains disent que fumer nous détourne de la réalité mais c'est faux. Pour moi c'est le contraire, c'est en fumant que je suis le plus ancrée dans la réalité. Le temps passe plus lentement. Par ailleurs, fumer me brûle la mémoire. Mon passé est distant ansi je vis d'autant plus dans le présent. Rien de mieux que la descente pour nous rappeller notre réalité. Je suis paradoxale, je suis une junkie vulnérable. Je suis différente. Aujourd'hui, on me demande ce qui a changé depuis la dernière fois qu'on s'est vu. Rien, bien sûr. Puis, pire, on me traite de poète. Tout ça pour une [vulgaire] rime entre transcendant et décadent. N'importe quoi, je ne suis pas poète. Je suis un verre qui sillonne la terre ; de l'air qui survole la mer ; du vent qui chasse les nuages et qui refroidit le soleil. Non, je suis prosaïque, utilitaire, et artificielle. L'éternelle beauté chérie par les esthètes ne me touche pas. Je vis dans une chrysallide qui fleurit à l'automne lorsque les fleurs recouvrent les tombes et que les notes s'accordent tristement. Par delà les vallées des guitares emboisonnées pleurent sauvagement. Les arbres sont nus. Non, je ne suis pas poète. Un poète c'est la terre, l'air, le vent, la mer, les rivières, l'hiver, solaire, stellaire. C'est une prière à la faveur de ceux qui disent que la religion est l'ombre de l'univers sur l'intelligence humaine. Non, un poète est tout ce que je ne suis pas. C'est le prêtre de l'univers. L'ange maudit de la vie. Le diable du temps. Le satan du coeur. C'est lui qui porte la vie en premier ; c'est lui que la vie emporte en premier. [Elle qu'il ne supporte.] Non, il n'est pas bon d'être poète. La poèsie est la prison de l'esprit. Elle force à chercher à s'évader par tous les moyens : Whisky, beauté ou fumée. C'est le cercle noir autour de tes yeux colorés, celui qui prend feu lorsque tu regardes trop longtemps le soleil. Celui qui t'empêche de voir tout. Notamment à travers les corps et les coeurs.
Ton âme entre dans une danse infernale. La musique t'attaque frontale. La mélancolie résonne à tes oreilles, froudroit ton sang qui coule à présent sur tes lèvres humides. La fleur, unique fleur que tu possèdes se flétrie doucement. Tu te sens trahis. Le poète se meure et signe son épitaphe de ces derniers mots : "enterrez-moi sous une dune, dans l'antre du chantre."


Désolée pour ce texte amer.
Pour sa cru(au)té.
Je suis aigrie. Je suis un vin aigre.

No title.

Pas de discours de création de blog cette fois, c'est juste un nouveau come back sur l'univers blogien. J'avais institué deux blogs y a respectivement 1 et 1 an et demi. Je comptais les dépoussiérer, les restaurer, et au final en choisir un, pour heberger mes nouveaux textes, mais en les observant de près je me suis dis que mes articles devaient rester tel quel, et que donc je devais créer un nouveau blog et tout, ce qui est chiant mais obligé. Pour leur honneur voiçi leur lien :

- http://churchonmoon.blogspot.com
- http://dankwind.canalblog.com

(en passant j'aimerais dire que j'aime beaucoup ce que j'ai écris dans le deuxième, bien que j'ai du mal à me rappeller comment ça se fait que j'écrivais ainsi à cet époque, et que je n'écris plus comme ça maintenant, c'est étrange, j'espère quand même écrire mieux, mais bon...)

Je ne sais pas combien de temps ce blog va durer, au pire, je m'en fous, je suis dans une période de Carpe Diem, donc bon, je profite au jour le jour, sans trop penser à l'avenir et au passé qui m'échappe ( A voir dans un des nouveaux textes ci dessous ou dessus je sais pas encore...).

Bon je comptais juste écrire quelques lignes sur ce pseudo come back mais en fait j'ai des choses à dire encore.
Comme le fait que j'ai très peur en lisant mes anciens blogs. D'une part, parce que j'ai écris de trucs, que je n'avais pas relu depuis longtemps, mais dont je suis fière en les relisant, et d'un autre côté, j'ai l'impression que c'est pas moi qui les ai écrit et ça, ça me fait peur, je n'arrive pas à concevoir que j'ai écris ça. Cette époque où je faisais l'éloge de The Wombats, alors que depuis, jour pour jour je ne les ai pas écouté... A part peut-être, lorsque de temps en temps, je tombe par hasard sur les 8 MO de mon ipod sur "let's dance to joydivision" qui reste absolument mythique, même je ne me rappelle pas qu'elle m'ai fait cet effet bizarre aux tripes ou je ne sais où. Et puis, j'ai parlé de Control, et quelqu'un dans un commentaire m'a dit que ce film n'était intéressant que si on connaissait déjà un peu JOY division. C'est archi faux, je ne lui ai jamais répondu car c'est seulement 1 an et demi plus tard que je lis son commentaire, mais ce que j'aurais, (du) répondre c'est qu'il est dans le tort. J'avais tenté découter joy division avant de voir le film, les chansons me passaient dessus, par dessus, sans même m'éffleurer, et encore moins me pénétrer. Puis après avoir vu le film, je suis littéralement devenue une grande admiratrice de ce groupe aussi sombre qu'éphémère. Les chansons ont enfin pu avoir de l'effet sur moi, il m'aura fallu voir le film pour comprendre le son Joy division. Si particulier si empreint de mélancolie, si transcendant, et cette voix, cette voix de Ian curtis, qui sort de nul part, et en même temps de partout. Et de l'émotion, de la mélancolie certes, mais pleins d'autres, toutes sûrement. Le film n'est, je l'espère pas un passage obliger pour comprendre et réellement entendre Joy Division, mais ce n'est pas inutile de le voir si on ne connait pas trop ce groupe, au contraire, c'est un tremplin. Par contre, renseigner vous sur la vie de Bob Dylan avant d'aller voir "I'm not there"...

Dernière chose, je sais plus quoi, ah oui. A propos de me textes, que je vais bientôt poster. Je ne veux pas d'étiquettes, je n'aime pas ça, mais quand je les ai écrit, j'avais un peu fumé. Cela n'explique pas leur noirceur mais c'est relatif d'une certaine libération de mes pensées les plus noires. Les pensées les plus colorées, en général, je ne les écris pas, sauf lorsqu'elles font tellement de lumière que mon âme ne les supporte plus et donc décide de les écrire... Et puis, il est bien connu, que la mélancolie, tristesse et tout ça, c'est plus productif, et puis c'est plus beau à raconter... Y a pas longtemps j'ai remarqué cette noirceur particulière dans mes textes, et j'ai écrit ceci (avec bcp d'ironie mais bon...):

"Je suis sûre que si je lisais mes écrits à quelqu'un, celui-ci m'attraperait par le bras en me disant, "fais gaffe à toi, ne fais pas de bêtise, la vie vaut le coup d'être vécu." Et je répondrais : "oh t'inquiètes si le bonheur ne vient pas me chercher sur Terre, il n'ira pas non plus me chercher dans ma tombe, ou quelque soit l'endroit où je serais immatériellement etc."

enfin, j'éviterais tout de même de poster les textes pleins d'ironie noire genre le poème où j'invite sagement les gens à se tuer. Ok, j'arrête, je dois vous faire peur, mais la réalité est que quand on écrit beaucoup, quelque soit son sentiment intérieur, on finit par écrire des choses assez extrêmes. J'aime ce thème, mais à travers ça, je n'ai jamais eu l'intention de me tuer. Enfin j'ai juste l'impression que plus j'essaye de m'expliquer plus je m'(vous) embrouille, et m'enfonce dans ma connerie. Je crois que j'ai tout dit maintenant, mes textes sont, je l'espère plus intéressant que ce foutu article d'introduction romancé et mortellement complexe. Blague à part, jeux de mots à part, je vous souhaite une bonne lecture....