Conseils pour les citadins : Il ne faut pas aller voir les navets, il faut les manger.
Entre deux verres de Diabolo grenadine et quelques cigarettes, j'ai décidé de m'attarder sur un point évidemment artistique.
En effet, j'ai enfin compris quelques jours auparavant pourquoi j'avais tranquillement cesser de lire. Je me rappelle avec nostalgie cette époque où je lisais 10 livres -empruntés à la bibliothèque pour enfant- en seulement deux semaines. Et que lorsque j'y retournais, je me disais, "ah non celui la je l'ai déjà lu, celui la a l'air nul" J'avais le sentiment d'avoir fait le tour des rayons destinés aux enfants et adolescents, ce qui me rendait particulièrement fière. Puis, vint à mon entrée au lycée, un face à face avec la réalité et la littérature. Sûrement un des premiers livres digne de "la grande littérature" que j'ai lu fut "le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde - l'homme mystérieux aux citations de mon enfance dont j'avais enfin percé le secret de l'existence-. Ce livre fût un coup dur à ma conscience, fini les histoires simples à comprendre, le vocabulaire enfantin, les descriptions simplicistes et prosaïques. J'avais découvert le livre pour adulte. Ainsi j'ai commencé à m'attaquer à des livres, compliqués. Même, presque, j'oubliais les romans pour m'interesser aux livres qui complèteraient ma culture. J'ai donc lu des livres sur les sectes, les drogues, une éloge de Shopenhauer écrite par Nietzsche dont, malgré moi je n'ai rien compris du tout. Trois ans après, cette obligation de lire des livres utiles me hante encore. J'ai du me taper "l'imagination" de Sartre, et je m'en veux encore. Non sérieusement, je commence à prendre du plaisir à lire ce genre de livre.
Entre deux verres de Diabolo grenadine et quelques cigarettes, j'ai décidé de m'attarder sur un point évidemment artistique.
En effet, j'ai enfin compris quelques jours auparavant pourquoi j'avais tranquillement cesser de lire. Je me rappelle avec nostalgie cette époque où je lisais 10 livres -empruntés à la bibliothèque pour enfant- en seulement deux semaines. Et que lorsque j'y retournais, je me disais, "ah non celui la je l'ai déjà lu, celui la a l'air nul" J'avais le sentiment d'avoir fait le tour des rayons destinés aux enfants et adolescents, ce qui me rendait particulièrement fière. Puis, vint à mon entrée au lycée, un face à face avec la réalité et la littérature. Sûrement un des premiers livres digne de "la grande littérature" que j'ai lu fut "le portrait de Dorian Gray" d'Oscar Wilde - l'homme mystérieux aux citations de mon enfance dont j'avais enfin percé le secret de l'existence-. Ce livre fût un coup dur à ma conscience, fini les histoires simples à comprendre, le vocabulaire enfantin, les descriptions simplicistes et prosaïques. J'avais découvert le livre pour adulte. Ainsi j'ai commencé à m'attaquer à des livres, compliqués. Même, presque, j'oubliais les romans pour m'interesser aux livres qui complèteraient ma culture. J'ai donc lu des livres sur les sectes, les drogues, une éloge de Shopenhauer écrite par Nietzsche dont, malgré moi je n'ai rien compris du tout. Trois ans après, cette obligation de lire des livres utiles me hante encore. J'ai du me taper "l'imagination" de Sartre, et je m'en veux encore. Non sérieusement, je commence à prendre du plaisir à lire ce genre de livre.
Puis, je me suis redirigée vers les romans, en commençant par les chef-d'oeuvres du début du XXième siècle, Hermann Hesse (le loup des steppes), Boris Vian ( "et on tuera tous les affreux", "l'arrache-coeur", etc, j'oublie toujours les titres de ses livres), Nabokov (Lolita), Kerouac, Hemingway, ah oui et très important : "les enfants terribles" de J.Cocteau. De la grande littérature, et pourtant facile à lire, ou presque.
Puis un jour, j'ai décidé de ne plus emprunter de livres à la bibliothèque car la frustration de ne pouvoir les finir devenait trop grande. un nouveau facteur anti-lecture fit son apparition : problème de temps. D'ailleurs c'est l'une des plus pertinentes raison retenue à ce jour pour expliquer mon déclin littéraire.
Puis un jour, je décida de ne lire désormais que les livres qui prenaient la poussière dans le petit meuble qui nargue mon lit de l'autre côté de ma chambre. Après quelques lectures, un livre atterit sur ma table de chevet "le procès" de Kafka. Non pas qu'il fut si compliqué qu'on l'eut dit, mais au bout que quelques pages, peut-être plus de 100, mon intérêt se détourna de lui.
Il prend maintenant la poussière sur ma table de chevet.
La problématique est : si ce n'est pas le problème du temps qui n'est qu'une vulgaire excuse, quelle est alors la raison à ma lassitude de la lecture ?
J'ai trouvé, il y a quelques temps, deux arguments y répondant. L'un, faiblard, même si notable, concerne le fait que le soir je préfère rêver/dormir que lire. Le sommeil ayant pris une place croissante dans mon existence depuis quelques temps. Et l'autre celui qui m'apparut comme une révélation est que la musique a prit la place de la littérature au niveau de mes passions/loisirs favories. J'y accorde donc une importance nouvelle qui empiète fortement sur mon amour des mots et des phrases. J'ai du passer 4 heures y a pas si longtemps à supprimer des musiques execrables de mon IPOD (grand foure-tout) genre fall out boys, thin lizzy, des démos crasseuses de pete doherty, biffy clyro et autres. Pour pouvoir enfin y introduire des listes contenant le nouvel album grandiose de Peter Doherty, du Beirut (dont je parlerai par la suite), du Damien Saez, du Steve Harley & the cokney rebel, du small faces, du jam, du national, du vitalic etc... Le temps est passé extrêment vite. Comme au cinéma. Tout ça pour dire, qu'écouter de la musique me prend trop de temps. Surtout qu'elle a un avantage évident sur la littérature, c'est que je peux écouter de la musique en écrivant, mais surtout en rêvant. Je peux pas lire et rêver, ou lire et écouter de la musique (sauf parfois sous conditions). Voilà tout l'hégémonie de la musique, qui empiète sur mon amour de la littérature, un peu triste.
Beirut. J'aimerais vous parler de ma redécouverte de Beirut. Fantastique. Le chanteur dont j'ignore le nom, une voix, qui te prend aux tripes, qui te fait vibrer. Du coup j'ai trouvé quelle est ma deuxième voix préférée aprés celle de Peter D. (qui est d'ailleurs au top 1 à tout les niveaux...). En fait, j'étais très inspirée hier soir quand je pensais que j'allais parler de mes retrouvailles avec ce groupe, puis là, non, rien à dire.
La problématique est : si ce n'est pas le problème du temps qui n'est qu'une vulgaire excuse, quelle est alors la raison à ma lassitude de la lecture ?
J'ai trouvé, il y a quelques temps, deux arguments y répondant. L'un, faiblard, même si notable, concerne le fait que le soir je préfère rêver/dormir que lire. Le sommeil ayant pris une place croissante dans mon existence depuis quelques temps. Et l'autre celui qui m'apparut comme une révélation est que la musique a prit la place de la littérature au niveau de mes passions/loisirs favories. J'y accorde donc une importance nouvelle qui empiète fortement sur mon amour des mots et des phrases. J'ai du passer 4 heures y a pas si longtemps à supprimer des musiques execrables de mon IPOD (grand foure-tout) genre fall out boys, thin lizzy, des démos crasseuses de pete doherty, biffy clyro et autres. Pour pouvoir enfin y introduire des listes contenant le nouvel album grandiose de Peter Doherty, du Beirut (dont je parlerai par la suite), du Damien Saez, du Steve Harley & the cokney rebel, du small faces, du jam, du national, du vitalic etc... Le temps est passé extrêment vite. Comme au cinéma. Tout ça pour dire, qu'écouter de la musique me prend trop de temps. Surtout qu'elle a un avantage évident sur la littérature, c'est que je peux écouter de la musique en écrivant, mais surtout en rêvant. Je peux pas lire et rêver, ou lire et écouter de la musique (sauf parfois sous conditions). Voilà tout l'hégémonie de la musique, qui empiète sur mon amour de la littérature, un peu triste.
Beirut. J'aimerais vous parler de ma redécouverte de Beirut. Fantastique. Le chanteur dont j'ignore le nom, une voix, qui te prend aux tripes, qui te fait vibrer. Du coup j'ai trouvé quelle est ma deuxième voix préférée aprés celle de Peter D. (qui est d'ailleurs au top 1 à tout les niveaux...). En fait, j'étais très inspirée hier soir quand je pensais que j'allais parler de mes retrouvailles avec ce groupe, puis là, non, rien à dire.
Bref, je suis persuadée qu'il y a quelque chose qui vous échappe dans la musique, certains sons. Voici "a sample" de ce qu'il vous manque (sans prétention bien sûr =) )
Pop traditionnelle, transcendante, intercontinentale :
Beirut - Nantes
(la chanson qui m'a découvert Beirut)
Electro punk à gorge brûlante (des Français !) :
You love her coz she's dead - Superheroes
(A écouter uniquement, si vous appréciez le genre Crystal Castles)
Des mélodies formidables au son naze de années 60 :
The beach boys - I get around
(J'espère que vous connaissez)
Texte du meilleur song-writer Français :
Damien Saez - Je veux qu'on baise sur ma tombe
A écouter, les larmes aux yeux :
The Jam - English rose
Parce que les reprises valent parfois mieux que leur original :
The smashing pumpkins - Dancing in the moonlight
Pop traditionnelle, transcendante, intercontinentale :
Beirut - Nantes
(la chanson qui m'a découvert Beirut)
Electro punk à gorge brûlante (des Français !) :
You love her coz she's dead - Superheroes
(A écouter uniquement, si vous appréciez le genre Crystal Castles)
Des mélodies formidables au son naze de années 60 :
The beach boys - I get around
(J'espère que vous connaissez)
Texte du meilleur song-writer Français :
Damien Saez - Je veux qu'on baise sur ma tombe
A écouter, les larmes aux yeux :
The Jam - English rose
Parce que les reprises valent parfois mieux que leur original :
The smashing pumpkins - Dancing in the moonlight
(Reprise de Thin Lizzy)
Rien de bien rare ou inédit la dedans. (Pas cette fois)
Rien de bien rare ou inédit la dedans. (Pas cette fois)
Merci pour le partage de toutes ces... choses, pensées, musiques...!
RépondreSupprimerAaah je m'y retrouve un peu, dans cet article. Cela dit... Thin Lizzy c'est pas naze. The Sun Goes Down live c'est juste de la balle à écouter en voiture quand il fait noir.
RépondreSupprimerMême problème concernant la lecture, je lisais dix fois plus quand j'avais ni télé ni internet chez moi, je regrette cette époque...
RépondreSupprimerJolie playlist.
Hello. J'aime pas trop communiqué par commentaire sry. Je photographie avec un Nikon D60 et oui je suis de Lyon, je suis toujours en quête de nouveaux lieux donc pour ce qui est du squat que tu connais je suis interessé. Répond moi par mail si tu veux bien mon adresse est sur mon blog. Merci d'avance.
RépondreSupprimerEt bien vois-tu, je suis à nouveau très contente de voir que tu as repris du service et que tu ais pensé à me communiquer l'adresse ! Oui, je me répète un peu. Maintenant je vais lire ce que tu as publié, parce que je vais les choses à l'envers.
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