mercredi 20 mai 2009

Mes mains rougissent quand elles t'éffleurent.

Cela fait 36H que je n'ai pas dormi. Dans une heure j'aurais battu mon record. J'ai bu 4 cafés, 4 red bull, bu une moitié de bouteille de vin blanc, 2/3 d'une bière, fumé sûrement plus de 40 cigarettes. Fait 8 heures de bac blanc. J'ai un peu mal au dos mais sinon je suis au top. J'ai eu un coup de pompe ce matin en DS d'éco, mais après le café du midi, ça allait. Puis là avec le soleil, je suis plutôt en forme, en fait, speed, et je tremble un peu. J'ai fait le ménage dans l'apparte dévasté par une nuit de non-sommeil. J'ai mangé dla pizza froide à 6 heures du mat', regarder le lever du soleil au dessus du crématorium. Découvert que l'épicier au bout de la rue avait un flingue dans sa caisse (de magasin). Je vais le voir mercredi prochain ( pas l'épicier, mais, le dieu... qui croit pas en Dieu). Je l'ai vue hier, et c'était pitoyable (voilà j'ai enfin trouvé le mot).

Nuit blanche, bac blanc, légende de la carte de géo blanche, vin blanc.

Carte qui ressemble au signe darty genre rouge et jaune. Et disserte d'histoire en prose sur la construction européenne dont j'ai inventé les étapes. J'ai triché trop tard en éco, ce qui fait que j'ai du refaire toute mes réponses aux questions de synthèse, ce qui fait que j'ai mis "ETC" à la fin de ma synthèse au lieu d'y mettre ma conclusion (alors que j'étais plutôt fière de ce que j'avais fait).

J'écoute les chansons d'amour en boucle, ainsi qu'Elvis Perkins dont je vais d'ailleurs vous faire partager une ou deux chansons.

A 6 heures du mat', je lui ai relu toutes les conneries que j'ai écris dès 10 ans, et c'est drôle, mais... C'est grave.

J'ai eu quelques délires en plein bac blanc je fredonnais "au clair de la lune" et griffonais, non coloriais au rythme de l'épilepsie de ma jambe. J'ai essayé de tricher en hist-gé aussi mais j'avais ni les bons cours, ni les bonnes fiches.

Tout à l'heure j'ai regardé mes mains comme d'hab' et j'ai trouvé qu'elles étaient bien rouges. Je me demande si c'est la fatigue, d'ailleurs, mon visage aussi, bizarrement, est comme celui d'un alcoolique, les vaisseaux sanguins s'entremêlent d'une façon pas jolie. Mais du coup j'ai presque l'air bronzé.

Je suis rentrée en Velov', et j'avais pleins de délire, c'était bon. Et puis j'ai du parler anglais à un Anglais qui ne savait pas trop pourquoi il n'arrivait pas à prendre une carte à la borne. Et j'ai trouvé que je parlais bien, et rapidement, j'étais fière de moi. C'était presque naturel. Je fais des mimiques bizarres dans l'état où je suis.

Je crois que je vais ressortir ce soir. Qui sait l'heure à laquelle je me coucherai... Un café sera sûrement indispensable un jour où l'autre. Enfin, je crois que demain c'est férié et que je dormirai, peut-être...

Bon, j'ai cours de guitare, j'arrête là ma burroughry... (si jamais tu comprends ce néologisme, je t'épouse tout de suite.)

Elvis Perkins - Shampoo (plus lyrique, tu pleures.) :
http://www.zshare.net/audio/602874762f27bda6/

Elvis Perkins - Ash wednesday :
http://www.zshare.net/audio/602879872219ebd8/

mercredi 6 mai 2009

Le monde de Sarko.

Selon Le Canard enchaîné du 6 mai, des policiers en civil ont volontairement provoqué les gendarmes mobiles chargés de disperser la fin du cortège du 1er Mai à Paris, place de la Bastille.

'Une demi-douzaine d'encapuchonnés, baskets aux pieds, crânes rasés et bardés d'autocollants 'Casse-toi pauv'con' ou 'Rêve général', volent au secours de leurs camarades zonards', 'un groupe de jeunes punks' qui se trouvaient sur les marches de l'Opéra-Bastille, raconte le journal. La tension monte, les interpellations aussi, 'sauf la demi-douzaine de provocateurs qui réussissent à s'évaporer. Et pour cause', souligne Le Canard.
L'hebdomadaire satirique déclare disposer de photographies de ces 'chauffeurs', sortant peu auparavant 'deux par deux, de fourgons de police stationnés boulevard Richard-Lenoir'. Du côté de la préfecture de police, on ne nie pas les faits. Ces policiers en civil qui traquent le flagrant délit, quitte à le susciter, font partie d'une 'compagnie de sécurisation', créée officiellement en 2005 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, afin de 'protéger les manifestants' contre les casseurs à l'issue des manifestations lycéennes. Depuis, cette compagnie a écumé d'autres manifestations et, selon le journal, 'il est question d'en créer d'autres ailleurs en France'.

mardi 5 mai 2009

Photos diverses et d'hiver.

Montpel'
Lyon (2008)

Deux personnes def' en cours d'anglais = des éléphants.



Le ciel est la chose de la nature que j'admire le plus.

Retournons en enfance, soyons narcissique.


Qui suis-je ?


(Je vous passe des informations sur mon identité, ça n'apprend rien sur moi)

Bio résumée :
Je suis née, et je vis depuis une dizaine d'année.

Quelque chose d'introuvable avec Google :
Une gaufre.

Mon superpouvoir :
Capacité à rêver mieux que n'importe qui.

Centres d'intérêts :
Littérature, poèsie, les fleurs, le dessin, la photo, le cinéma, les cigarettes et certaines drogues, la musique, ma guitare, la couette de mon lit, ma chambre, mes écouteurs d'IPOD (bleu turquoise), mes mains, le théâtre d'improvisation, le ciel et les étendues d'eau. (easy, il suffit de s'assoir à son bureau et de regarder autour de soi...)

Livres préférés : Lolita de Nabokov, Les enfants terribles de Cocteau et le loup des steppes de Hesse.

Films préférés :
"Orange mécanique" de Kubrick,
"depuis que je me suis disputé (ma vie sexuelle)" de Depleychin, non tous les Depleychins.
"Citizen kane" d'Orson Well.
Ah oui, et "léolo" de je ne sais qui, et aussi "le bonheur a encore frappé", de je ne sais pas non plus.
Et "control".

Musique : Oh non...Je suis pas un personnage de "haute fidélité".

Ma plus grande peur : Moi-même. (Unique)

Liste non exhaustive.


Quelque chose à ajouter ?

"Vous ne trouvez pas que c'est une question saugrenue que de demander aux gens qui ils sont? C'est sans doute pour cela qu'ils répondent à coté de la question: nom, prénom... Mais ce qu'ils sont réellement, hein, réellement, au fond d'eux même, ils le taisent, ils le cachent soigneusement!" (J.Prévert).


Allez, une petite énigme pour le fun :
Je suis plus puissant que Dieu.
Je suis plus méchant que le diable.
Le pauvre en possède.
Le riche en manque.
Et si vous me mangez, vous mourrez.
Qui suis-je ?

samedi 2 mai 2009

Il est inatteignable.

Petite anecdote : hier, je faisais du baby sitting, les enfants étaient couchés et j'écoutais mon mp3 tranquillement. Lorsque soudain l'envie d'écouter wicked game de C.Isaak me prend. Suite à la dernière note de Mon ego de -M-, j'entreprend d'attraper mon Ipod pour chercher la chanson que je souhaite donc écouter. Mais au même moment, le son voluptueux de la guitare de wicked game traverse mes oreilles. Quelle joie incrédule me paralyse pour un temps ! C'est le genre de truc qui seulement lorsqu'il vous arrive, vous choque, vous rend sacrément perplexe. Là particulièrement, surtout quand on sait que son Ipod contient 1500 chansons, et qu'il est en mode Random, donc, va imaginer le hasard qui te tombe dessus. Merci Dieu.

A propos de religion, j'aimerais vous faire part d'une autre anecdote survenue cette après midi. Je me promenais dans la rue, profitant du soleil. Lorsqu'une femme de la quarantaine avec un fort accent et les yeux bleux, commença à me brancher sur un convertissement religieux. Prise de curiosité et de compassion, j'écouta ce qu'elle avait à dire.

Elle commença par me raconter comment elle était dans sa jeunesse. Elle buvait de l'alcool, et blablabla. Je lui fis un petit discours lui expliquant que l'alcool et les autres drogues étaient une invention de Dieu, mise à la disposition des hommes et qu'ils ne pouvaient donc constituer un pêcher. Et que, par ailleurs, Jésus avait offert du vin à ses sujets...
Elle rétorqua que c'était pas du vin, mais du jus de raisin (et ben alors !).
Je changea la conversation de direction, puis tenta de la convertir au bouddhisme, grâce à de nombreux arguments puisés je ne sais où sâchant que j'ai de très maigres connaissances sur le sujet. Je lui vantais les avantages du Bouddhisme, elle m'écoutait, mais incapable de pragmatisme, elle répondait "oui c'est vrai, mais Jésus...". Elle finit par dire que seul par le christianisme, mon âme pouvait être sauvée, alors que "les autres Dieux, comme Bouddha en étaient incapables...". Mais oui...
Je sus par la suite qu'elle était suisse, mais écossaise... Ahaha, charmant. Elle veut me convoquer à une réunion demain, je lui ai filé mon numéro, je sais pas trop pourquoi, de toute façon, je n'ai aucune intention d'aller me fourrer dans un groupe d'évangéliques tarés qui pense que le salut n'est possible que grâce à l'amour du petit Jésus. Vive le bouddhisme (du coup, vu que j'ai peut-être dit des conneries sur le sujet, je ferais bien de me renseigner et de lire la bible bouddhiste, je sais pas si ça a un nom....).
Après être partie, j'ai remarqué que mon chapelet reposait bien en évidence sur mon tee shirt, j'ai aussitôt pensé qu'elle avait dû me trouver ambigüe, étant donné que :

1. j'ai commencé par lui faire comprendre que je ne connaissais rien à la religion, que je n'avais jamais prié, et que je ne croyais pas en Dieu.
2. Je lui ai finalement ressorti quelques connaissances sur le sujet. Dont un joli lexique religieux.
3. Je lui ai avoué avoir fait partie des scouts, et donc avoir eu l'occaz de lire la bible.
4. Je portais un chapelet, sans croix.

Et finalement, je me suis dis que c'était bien bête de ne pas lui avoir raconté la petite anecdote où, une nuit, en allant aux toilettes la croix de mon chapelet et donc Jésus s'était échappée au fond du trou. Scintillant au clair de lune d'ironie et de symbolique affolante. Mais, bon je l'aurais chagrinée en affichant une évidente attitude moqueuse à l'encontre de la religion.

Edit : J'avais marqué jus de "raison" au lieu de jus de raisin...Lapsus divin.

vendredi 1 mai 2009

Tout est objet à combler le vide.

H., beauté du cours de sport.

Il m'a d'abord regardée le ballon de basket coincé entre sa main et ses hanches. L'air d'attendre quelque chose à la ligne des 3 points. Il a dit quelque chose, à un autre. Puis tandis que je le regardais perplexe, sûrement les yeux en forme de point d'interrogation. Il s'est mis à rire, un rire d'enfant. Et moi aussi sûrement, parce que quand il me regarde je souris minimum oblige. Et puis parce que la situation était étrange. Auto-suffisante. On avait trouvé notre nuage d'incompréhension, ou le rire nerveux était l'atmosphère. Ca a duré, je sais pas, 30 s. Il me semble qu'on s'est envoyé des "quoi ?" qui redonnait de l'énergie à notre rire. On aurait sûrement pu rester dans cette situation longtemps, mais j'ai craqué, j'ai détourné les yeux puis je suis passée à autre chose. On avait vraiment l'air con, et c'est ça qui était beau. Un moment bullaire où le monde semble composé de deux êtres, une espèce de bi-solipcisme.

A un autre moment, celui qui m'a convaincue que la vie cernée de barbelés, qu'elle n'est pas fermée à tout.
On était assis sur l'herbe, H. était derrière, discutait avec un autre gars, et moi j'écoutais bien sûr, prête à intervenir, à m'intégrer dans la discussion à tout moment. Je suis restée sur le cul. Il savait que je [pouvais] l'écouter (pas pour ça). Il a dit : y a que P. qui est belle (en comparaison avec les autres filles du groupe basket). Et P. c'est moi. J'ai pas m'empêcher de me retourner pour le remercier d'un sourire. Ouais, je sais, on ne peut qu'être émoustillée quand l'un des plus beaux mecs du lycée vous fait un compliment.
Je n'ai rien dit de plus qu'un message facial.
A part lorsqu'à la suite où les deux mecs se moquaient gentiment du thème des conversations des filles en caricaturant la chose. Je me suis prononcée en caricaturant celle des mecs. Par la suite, je me suis "mise en valeur" en annoncant que les filles présentes du cours était les pires de ma classe, vraiment. (sujet de conversation parlant...).

Le cours finit, j'ai attendu qu'il se change au lieu de me précipiter dans le métro. J'ai noté l'arrêt où il descendait (pas loin de chez moi), puis je l'ai revu avant 14H, en face de moi, tandis que je fumais ma cigarette a soleil accoudée à la barrière. Je suis triste que les cours de sport soient si éloignés les uns des autres (une longue semaine...), puis qu'ils finissent bientôt. Deux heures par semaine c'est peu comme occasion pour parler à quelqu'un. Et j'ai peur de tricher.
Surtout que je ne souhaite pas sortir avec lui, ça ne pourrait que échouer. A cause de la dichotomie de nos mentalités. Je suis sûre qu'il manque de sensibilité.



(Pour moi-même : après en avoir aimé tant d'autres, je trouve que les chansons sonnent bien hétéro à ct'heurs.)